Trois, c’est le nombre de danseuses que nous allons découvrir sur scène, trois femmes qui ont débuté cette histoire en 2016, lors d’une première version de la pièce.
Lors de la création, elles passaient telles des étoiles filantes, drapées dans leurs costumes chatoyants. Quatre ans plus tard, elles nous livrent une version épurée, d’une extrême intensité. Elles semblent venir en découdre avec un ennemi qui hante le vide du plateau, sur lequel elles transportent les forces et les fragilités qui les animent.
3., ce n’est pas une armée, et pourtant ces trois femmes portent en elles tout un arsenal qui nous enveloppe et nous rallie à leur cause. L’exercice fascine par la radicalité de la forme et la pureté du geste.
Les chorégraphes souhaitent montrer avec cette pièce le portrait de trois femmes pour qui la danse est une arme de résistance et d’émancipation. Pour les accompagner, ils ont demandé au compositeur égyptien Maurice Louca d’adapter son célèbre album Salute the Parrot (Nawa Recordings, 2014) dont le son puissant, tour à tour hypnotique et proche du martèlement, a inspiré cette création.